Nous les gaullois

Publié le par Saida

Alors que le fiston était entendu par la justice à la 10ème Chambre du Tribunal Correctionnel de Paris pour délit de fuite et dégradation de véhicule, le papounet paradait à Alger sous des huées d'anti-sarko mais entouré de portes drapeaux circonstentielles: les deux maghrébines du gouvernement, dont une franco-algérienne, ça l'fait bien devant Boutef.

L'histoire ne dit si la Falbala de la new french politic a touché un mot sur les conditions des femmes en Algérie. Celles qui se font lapider, jeter dehors sur n'importe quel prétexte machiste, celles qui vivent  de la manche avec enfants sous le bras, parce que répudiées. Celles à qui on impose encore 4 autres épouses au nom de la polygamie, infamie encore présente en Algérie. Mais diront les voix rassurantes de ces mâles insatisfaits, une nouvelle épouse n'entre en mariage qu'avec l'accord de la première épouse et ainsi de suite.

Est-ce que la Falbala nationale a posé la question de l'impossibilité de la femme à divorcer? Que néni! Et puis lui aurait rétorqué le Boutef, que la femme peut divorcer, il lui suffirait  de cracher la tune pour payer la procédure des deux parties, la sienne et celle du mari. Vous avez dit que Falbala Amara s'occupait des questions de sexisme et de protection des femmes? A d'autres!

Falbala Amara n'est que: secrétaire d’Etat auprès de la ministre du Logement et de la Ville, chargée de la Politique de la ville, elle ne s'occupe pas des questions de droits de l'homme et encore moins celles de la femme.

Tout comme pour le voyage en Chine, les intérêts économiques étaient l'axe de travail de notre VRP de la République et une nouvelle fois, la punition était donnée à Rama Yade resteé au bercail.

A la fin de leur semaine, le fils et le père Sarko s'en tirent plutôt bien. L'un a réussi à sortir du Tribunal avec le renvoi de l'affaire au 28 juin 2008 alors que, selon Libé, " la question que l'on se posait  sur les bancs du tribunal était de savoir d'où provenait la beauté de Jean Sarkozy, sûrement de sa mère...". Quant au père petit et brun d'un fiston très grand et blond (comme quoi ça veut rein dire!), il ne s'est pas embarrassé des questions du charnier de Sétif et d'autres atrocités de la France durant la guerre d'Algérie. Il s'est contenté d'un bref discours "contre la colonisation qu'il a estimé "profondément injuste".

Seule ombre au tableau, "O"nrico n'a  pu être du voyage. Les Algériens, selon lui"racistes" dans une interview donnée ça et là à plusieurs médias, n'ont pas voulu de sa présence. Alors que "NicOlas" lui avait pourtant promis, "NicOlas", le "PRézidAnt SakOzy", avait fait naître un espoir. 

C'est vrai quoi! L'algérien juif qu'il est, aime ses deux pays. Mais NicOlas n'a pas pu faire grand chose, Il lui rerstait une mission urente à terminer: sauver Ingrid Bétancourt de la jungle des FARC.

Le sauveur, celui des infirmières bulgares, d'Ingrid Bétancourt. Et ne l'oublions pas, celui du pouvoir d'achat!



Publié dans Politique

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