Le medef s'invite dans la campagne présidentille

Publié le par Saida

Les patrons de France se sont réunis cette semaine pour une colloque au sommet des chefs de l'économie française, et à l'occasion de la sortie du Livre Blanc de leur patronne Laurence Parisot.

La rencontre de cette année donne un ton de campagne obligée pour les chefs de France. Ils se sont donc réunis pour étudier comment en piquer d'avantage à l'Etat et en donner moins aux salariés. Leurs salariés qui ne leur servent que de variable d'ajustement tellement ils pleurent sur leur plus gros inconvénient: les charges de la masse salariale. Selon eux, l'entreprise ne sortirait grandie que si l'Etat mettait un frein sérieux à la mutiplication de d'impôts sur les sociétés.

ET, comme si le CPE ne leur avait pas servi de leçon, ils continuent à réclamer de la flexibilité. Une aubaine pour le Sarko toujours prêt à rendre service . Ainsi, il leur répond par un projet de contrat unique calqué sur le CNE. Celui-là même qui n'arrêtait pas de baver sur Villepin et sa branlée prise sur le dossier CPE. Voici ce que ce cher candidat souhaite mettre en oeuvre si on lui donnait les rennes du pouvoir. Entre autre, une gaffe de plus à celui qui comptabilise celles de Ségolène Royal. Chacun sa branchitude!

Les 600 chefs de France ont écouté leur patronne clamer haut et fort les biens faits de l'économie de marché et surtout et pas des moindres:"l'ambition de mettre en oeuvre dans la constitution française(comme s'il n y avait pas assez de foure tout  dans le préambule), de "la liberté d'entreprendre"et "ainsi donner tout son sens à la liberté d'expression" dixite madame Parisot. Un lyrisme prenant si on en fait la lecture.

Cette grande messe voulait peser de tout son poids sur la campagne présidetielle, cela ne fait aucun doute. Ces patrons qui flippent à mort que les pays émergeants prennent leur place rapidement aux vues de l'avancée spectaculaire de la Chine et de  l'Inde dans l'effort de mondialisation qu'ils ont eux-mêmes crée. Leurs taux de croissance à ces deux pays font palir, ce qui suppose qu'à court terme, il faudrait compter avec eux dans le rang des pays développés. En effet, les patrons français  présents dans ces différents pays commencent à se plaindre de l'augmentation des salaires qui rejoindrait selon eux dans quelques années celle des pays développés. Toute proportion gardée, car le comparatif n'est effectué que sur des domaines d'ingénieurie et de personnel très qualifié tels que les cadres.

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H
@ GP Marcel<br /> Bien venido amigo, eh oui, ils sont trop forts. En même temps, ils ont et les clefs de l'appart et celles du garde manger...<br /> @Eric<br /> Doite ou gauche, c'est tout de même eux qui ménent la danse....c'est juste un plaisir de leur taper dessus, et en plus, c'est gratuit....
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E
Demander de la flexibilité sans la sécurité qui va avec, c'est la régression pure et simple.Le MEDEF oublie  complètement le facteur humain ou quoi?
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G
En parcourant le monde sur ce congrès du Medef j'ai surtout noté 2 choses:<br /> 1- le titre général  Le Medef veut "augmenter la richesse de tous les Français". <br /> 2- le Medef redemande une nouvelle fois de "dédramatiser les modalités de licenciement" en établissant le principe de la "séparabilité" qu'il compare au divorce à l'amiable.  "Bien Monsieur, on se sépare, d'accord, en toute impartialité, bien , je garde l'appartement veuillez, je vous prie garder le porte-clefs". Content, non!<br />  
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